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Les problèmes éléctriques et mécaniques

Plusieurs accidents sont dus à des pannes qui subsistent encore sur des avions de ligne. 

Nous allons ici étudier certains types de panne pour comprendre comment un crash peut arriver de manière inattendue.

Ces différents problèmes ont été à l’origine de plusieurs accidents aériens, en voici les différentes raisons :

 

 

1-La fuite de carburant 

 

Une fuite de carburant peut s’avérer très contraignante pour un équipage. Cette fuite peut ne pas être détectée rapidement par les appareils de bord. Or lorsque le pilote constatera l’origine de cette fuite il pourra être loin d’une piste d’atterrissage de secours et donc se retrouver à cours de carburant et avoir l’obligation d’amerrir s’il se trouve au dessus de la mer. Un problème de carburant peut donc amener à un atterrissage forcé.

 

Fait réel :

Cela s’est déjà présenté pour la compagnie Air Transat. En effet le 21 aout 2001, le vol 236 d’air transat s’est retrouvé à cours de carburant. L’origine de cette perte de carburant, fut une fuite. Le moteur droit de l'avion avait été enlevé pour maintenance et remplacé par un autre moteur. Mais ce moteur a été fourni sans les raccords de la pompe hydraulique. Les mécaniciens ont alors utilisé des pièces d’un ancien réacteur. Mais la patte de fixation ne correspondaient pas; Le frottement subséquent a entraîné la rupture de cette pièce pendant le vol ce qui a entrainé une fuite, et une perte de kérosène importante.

 

2- Panne hydraulique

 

Elle est responsable de la non ouverture des trains d’atterrissage ou une perte des commandes.

Les commandes hydrauliques sont des éléments majeurs pour le bon fonctionnement d’un avion de ligne. En effet ce sont elles qui sont reliées à la  gouverne de direction et au train d’atterrissage. Si une panne se produit durant le vol, cela peut être dramatique pour l’appareil. Par conséquent, un avion qui possède une panne hydraulique peut entraîner une perte de contrôle ou encore manquer d’atterrir sans train d’atterrissage.

 

Fait réel :

Un Airbus A-320 a eu cette mauvaise expérience en Octobre 2013. En effet l’avion qui reliait Paris à Nice a eu deux circuits hydrauliques en panne. Cela fut très dangereux. Le pilote a du sortir le train d’atterrissage manuellement. L’avion s’est dérouté sur l’aéroport le plus proche. L’appareil s’est ensuite posé à Lyon sans problème.

3-Panne réacteur

 

Cette panne peut survenir suite à une défaillance au niveau du carburant, ou a une explosion interne.

Le réacteur est un élément vital pour le maintien de l’avion en vol. Si celui-ci est subit une panne, l’avion ne générera plus assez de poussée pour se maintenir en vol. L’avion perd  alors de l’altitude et doit alors atterrir en urgence. Une panne de réacteur peut provoquer un décrochage.

 

Fait réel :

Un Airbus A340 MK034, a connu un tel incident en Octobre 2013. Un réacteur a explosé, puis la suite a été désastreuse. Il y a eu une perte d’altitude et de vitesse, un décrochage pouvait avoir lieu à tout moment, mais l’avion a été stabilisé et a pu se poser sans dégâts majeurs.

4-Panne instrument de vol

 

Cette panne peut apparaitre suite à de mauvaises informations des instruments de vol (comme l’indicateur de vitesse, l’altimètre etc.)…

Une panne de certains instruments de vol peut être fatale pour l’appareil, en effet sans indication et en particulier la nuit, les pilotes voleront de façon « aveugle ». Ils auront alors évidemment besoin de l’aide des contrôleurs aériens qui leur permettront de connaitre plusieurs informations comme leur altitude et leur vitesse.

 

Fait réel :

Un Boeing 767 a eu malheureusement un sort désastreux pour la vie de ses passagers. Le vol 603 d’Aeropèrou s’est écrasée au large du Pérou. Peu après son décollage il y a eu des mauvaises indications de vitesse et d’altitude et des alertes faussées. Alors que l’altimètre affichait une altitude convenable, l’avion était au « rat des eaux ». Les pilotes se trouvant dans une nuit totale, se fiaient seulement aux instruments de vol. Cependant l’altimètre était défectueux. L’avion a alors touché les eaux et s’est retourné avant de s’enfoncer dans l’océan pacifique. Ce drame a causé la mort de 70 personnes.

5-Décrochage

 

Un décrochage peut survenir suite à un manque de vitesse ou à de mauvais indicateurs de vitesse qui entrainent une perte totale de l’appareil mettant en péril la vie des passagers.

 

Le décrochage est une alerte redoutée par tous les pilotes de ligne. En effet ce phénomène est une perte totale de l’appareil entrainant une chute rapide de ce dernier (parfois à la vertical). Cela est dû à une perte de vitesse en plein vol ou à un angle d’inclinaison de vol trop important.

 

Voyons l’effet du décrochage avec la portance :

Comme nous l’avons vu précédemment, l’angle d’incidence est l’angle formé entre la corde du profil d’aile et l’axe longitudinal de l’avion. Si cet angle est trop élevé, cela peut être à l’origine d’un décrochage :

Sur ce schéma, on peut bien visualiser l’effet de la portance lorsque l’angle d’incidence est trop élevé : le flux d’air se décolle ce qui crée un décrochage. La portance ne peut plus assurer son rôle.

 

Le graphique ci-après représente le coefficient de portance en fonction de l’angle d’attaque :

On peut interpréter le graphique de la manière suivante : lorsque le coefficient de portance est au maximum (1,70), l’angle d’incidence (ou d’attaque) est égal à 15°. Cet angle d’incidence est donc l’angle limite d’un avion pour éviter un décrochage. Par conséquent, si l’angle d’incidence d’un avion dépasse 15°, alors un décrochage de l’avion peut survenir.

 

Fait réel :

Un Airbus A330 de la compagnie d’Air France a connu ce problème en 2009. Cela a été un désastre. 

Les 228 passagers du vol AF447 ont disparu dans l’océan Atlantique. Une erreur de pilotage fut à l’origine de ce drame qui a entrainé un décrochage de l’appareil. Après avoir traversé un orage, il y a eu une perte des indications de vitesse, les pilotes ont mal réagi en voulant redresser l’avion qui a subit une perte importante de vitesse, cela a entrainé un décrochage de l’appareil que l’équipage n’a pas pu contrôler.

 

6- Incendie

 

Un incendie peut apparaitre et amener à une perte d’oxygène.

Un incendie est un incident dramatique, voire fatal pour un avion. En effet un incendie en plein vol sera difficile à éteindre et va consommer l’oxygène présent dans l’appareil et amener celui-ci dans une dépressurisation soudaine. 

Cet incendie peut être dû à une surchauffe d’un moteur. Le pilote s’efforcera de découvrir ce problème tôt pour pouvoir éteindre le moteur en question et éviter de mettre en péril la vie des passagers.

 

Fait réel :

Swissair 111, un vol de la compagnie de Swissair Airlines, a connu une catastrophe en plein vol : un feu s’est déclenché alors qu’il était à une altitude de croisière au large de Peggys Cove. Ce feu apparut au niveau du cockpit, les pilotes qui ont été victimes d’un manque d’oxygène dû au feu, ne réussirent pas à éteindre le feu. Le vol Swissair 111 avec ses 229 passagers et membres d’équipage finit sa course en percutant l’océan.

 

7- Dépressurisation

 

Une dépressurisation peut provoquer un malaise dû au manque d’oxygène amenant à une perte de contrôle.

La dépressurisation est un manque d’oxygène dans l’enceinte de l’appareil. Elle peut être liée à un trou dans l’appareil entrainant une sortie de l’oxygène présent dans l’avion. Or lorsque l’appareil est à une altitude importante (telle que celle d’un avion à une altitude de croisière), il y a manque d’oxygène à l’extérieur. Une dépressurisation entrainera donc une perte d’oxygène pour les passagers et membres d’équipage.

 

 

Fait réel :

La dépressurisation est un élément très grave pour la vie des passagers et de l’équipage, cette malheureuse épreuve est arrivée pour la compagnie Hélios Airlines. Le vol 522 d’hélios Airline a connu une dépressurisation, due à une mauvaise manipulation des pilotes. Les passagers ainsi que les membres d’équipage se sont évanouis par manque d’oxygène. L’avion qui était en pilote automatique s’est placé en circuit d’attente jusqu'à ne plus avoir de carburant et s’est écrasé en Grèce. Aucun des passagers n’a survécu.

8- Survitesse:

 

Une survitesse est due à une vitesse importante, qui met en jeu certaine commande capitale qui peuvent se détacher de l’avion lors d’un vol, comme la gouverne de direction.

 

La survitesse contrairement au décrochage, est une vitesse trop importante qui met en danger la maintenance de toutes les pièces maitresses de l’appareil. Au delà d’une vitesse prédéfinie par l’appareil, l’avion peut se disloquer en plusieurs morceaux. La survitesse est une des causes technique les plus dramatiques pour le monde aérien.

 

9- Problèmes météorologiques  

 

D’autres facteurs pouvant mettre en péril la sécurité des passagers sont les phénomènes météorologiques. Ces derniers peuvent réduire  dans certains cas les conditions de vol. Ce sera le rôle du contrôle aérien d’orienter l’avion de façon à éviter les zones de turbulence ou de rencontrer des orages. 

 

Pour contrer les attaques d’éclaires, les ingénieurs aéronautiques ont construit des matériaux qui permettent de ne pas endommager ni les moteurs ni les matériaux qui constituent l’appareil.

 

 

10- Les risques aviaires 

 

Un autre incident qui est un élément très perturbant pour les pilotes de ligne sont les risques aviaires. Lorsqu’un oiseau entre en percussion avec la vitre du cockpit, ou un moteur, on qualifie ce phénomène de risque aviaire.  

 

Sur la photographie ci dessus d’un avion à réaction, on peut voir l’étendu des dégâts que provoquent certains risques aviaires.

Ces problèmes sont étudiés par de nombreux techniciens pour limiter le nombre de tragédies sur différents vols rencontrant ce problème. Ainsi près de 70 % des collisions ne provoquent aucun dégât majeur sur l’appareil.

 

Ce problème, qui met les avions en danger n’apparaît que quand l’appareil vole en basse altitude (à hauteur d’oiseau). Dès que l’avion arrive à son altitude de croisière ou dans ces zones-là, il n’y a plus de risques aviaires.

 

Malgré tout, il reste encore beaucoup de collisions mettant en péril la vie des passagers s’y trouvant. On compte entre 1990 et 1998, environ 20.000 collisions.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ainsi, plusieurs facteurs sont à l’origine de problèmes mécaniques et électriques. Il est intéressant de voir, qu’il existe des problèmes liés à la nature. L’Homme, en voulant contrer tous ces problèmes, défie en quelque sorte les lois de la nature.

 

 

 

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